J'attendais donc énormément de cette machine et je n'ai été que rarement déçu. C'est pourquoi je vais vous présenter Clockwork Knight, qui constitue certainement avec sa suite le meilleur jeu de plateforme de la console.
Vers l'infini et au-delà...
Je pense que tout le monde connaît le film d'animation Toy Story (le meilleur Pixar selon moi). On y voyait des jouets prendre vie et vivre des aventures « miniatures » dans le monde réel.
Pour Clockwork Knight, c'est exactement le même principe. Vous incarnez Pepperouchau III (dont le nom et l'attitude font clairement pensé à Don Quichotte), et vous êtes épris de la princesse Chelsea (qui donne vie aux jouets tous les jours à minuit). Mais il n'est pas le seul à éprouver des sentiments pour elle : il y a Ginger son éternel rival.
Une nuit, Chelsea est enlevée par un mystérieux individu qui parvient à prendre le contrôle des jouets environnants et se constitue par la même sa petite armée.
Pepperouchau III (Pepper pour les intimes) va donc partir à la recherche de sa bien aimée, mais Ginger n'est jamais très loin pour lui rappeler que lui aussi va tout faire pour la sauver.
À force de trop Travailler notre Chevalier attrape des Cloques (ouh là, faut aller chercher loin pour la comprendre celle là... lol) :
Vous évoluez donc sur un scrolling horizontal des plus banals. La différence vient du fait que tout votre environnement (personnages et décors) sont en 3D. Je dois dire qu'à l'époque cette technique était vraiment bluffante car Sega a su utiliser les décors en 3D pour donner de la profondeur au gameplay, comme à l'immersion générale.
Votre personnage peut donc avancer, sauter et donner des coups d'épée. Il se sert pour cela d'une clé de porte (comme dans Kingdom Hearts sorti bien plus tard). Les ennemis viennent de devant, de l'arrière ou même du fond de l'écran. Parfois des pans entiers de décors vous tombent dessus, rendant l'utilisation de la 3D vraiment judicieuse. Il faut imaginer comme un décor de théâtre qui s'écrase vers l'écran, le relief 3D avec. Franchement sympa.
Mais la 3D ne sert pas qu'à cela. Certains mécanismes que vous activerez feront venir en premier plan des plateformes visibles en fond d'écran, certains ennemis vous lanceront des projectiles qui arriveront en zoom, à vous de les éviter, etc......
Si aujourd'hui tout ceci semble banal, à l'époque c'était une première.
Seul bémol, vous ne pouvez pas changer de plan ou vous dirigez vers le fond de l'écran, comme pourra le proposer un certain BUG (le jeu, pas celui de l'an 2000...) quelques années plus tard.
Tout se déroule dans les pièces de la maison de votre « propriétaire ». Nous avons la chambre de Betty (avec plein de jouets pour fille), la chambre de Kevin (plus garçon), la cuisine et le grenier. Chacun de ces niveaux étant découpé en 3 sous niveaux. Soit un total de 12 stages (plus un 13 ème constituant le dernier boss).
Les niveaux sont enchanteurs, les ennemis diversifiés, les situations sans cesses renouvelées. On est totalement dépaysé. Notez qu'un temps limite vous est imposé pour finir ces niveaux. Un point que je trouve peut être un peu dommage, on a pas vraiment le temps d'explorer à fond les niveaux. Il n'y a pas non plus de checkpoint, si vous perdez une vie, faut recommencer au début du niveau.
Mention spéciale pour les musiques du jeu, vraiment magnifiques (dont certaines chantées), et des séquences en images de synthèse vraiment bien réalisées donnant de la profondeur au scénario et de la consistance aux personnages.
Des objets, bonus stage et boss en pagaille :
Au cours de l'aventure vous tomberez sur différents objets bien utiles comme des « couronnes » pour le bonus stage, ou des objets cachés à découvrir pour débloquer des bonus en fin de jeu. Il y a également des clés augmentant votre barre de vie (représentée par des engrenages en bas de l'écran), des vies supplémentaires ou des sphères d'invincibilité.
Chaque fin de niveau un petit bonus stage vous permet de gagner quelques vies. Cela consiste en un mini jeu dans lequel vous misez des couronnes à la roulette.
Les boss sont tous originaux, de grande taille et devront être battus en découvrant leur point faible. Il y en a 5 en tout et pour tout.
Clockwork Knight offre un univers cohérent, une ambiance unique et un gameplay efficace. Certes un peu facile (vaut mieux jouer en Hard), il a ce petit quelque chose de différent, qui fait qu'on a toujours envie d'y rejouer. Une suite verra le jour sur Saturn se déroulant juste après la séquence de fin du premier épisode (dont je vous laisse la surprise car elle est phénoménale). Encore meilleur que son aîné il complètera parfaitement cette saga qui reste incontournable personnellement sur Saturn. Encore aujourd'hui j'écoute les musiques du jeu sur mon mp3.
Vers 1996, SEGA décide de lancer une campagne de pub sans précédent pour sa console Saturn (dieu sait pourquoi on n'a jamais eu chez nous autant d'efforts sur la communication). Pour ce faire, SEGA engage le célèbre Kamen Rider afin de lui enfiler un nouveau costume de super héros : le Segata Sanshiro. Habillé d'un magnifique Kimono blanc, ce héros devant l'éternel sera le protecteur de la Saturn, détruisant les joueurs ignorants, illustrant les jeux SEGA et sauvant le monde de l'invasion des méchantes consoles adverses.
Pendant plus de 2 ans, le japon a suivi les aventures de Segata Sanshiro et a fait de lui un personnage hilarant et complètement décalé. SEGA a vite compris son intérêt et a créé un jeu à son effigie, un hommage à ce personnage qui a permis à la console de se vendre mieux au japon que dans le reste du monde.
Segata n'est pas un homme, Segata est une legende
Nous voici donc en présence du premier jeu à partir de mini games de la Saturn (cest même peut être le seul à ma connaissance).
Le jeu reprend la majeure partie des publicités sur la Saturn en les rendant « interactives ». En fait c'est une sorte de prétexte à une bonne quinzaine de mini jeux débiles mais indispensables.
Dans le lot vous aurez une copie de Bomberman déjanté, de la danse, un cassage de brique avec le crâne, de la course à pied, des épreuves de karaté, de la destruction de poubelles, etc......
Un peu comme Wario Ware, il faudra comprendre rapidement ce qui se passe à l'écran et utiliser la manette au mieux. Certaines épreuves vous demanderont d'appuyer dans le bon ordre les touches de la manette, une autre vous fera garder le rythme, une troisième demandera des réflexes, ou encore d'appuyer comme un sauvage sur les boutons. Bref la manette est utilisée au mieux pour notre plus grand plaisir.
Notre héros répond au doigt et à l'oeil, les jeux n'étant pas forcément difficiles à comprendre même en japonais.
Chaque épreuve réussie, chaque high score explosé, vous débloquera des tonnes de bonus. Au programme les pubs originales de notre héros, des musiques, dessins, etc...... Les fans apprécieront.
Graphiquement, on a droit aux digitalisations de Segata lui-même (donc forcément sublimes), ou a des graphismes en 2D assez épurés. Mais bon, ce n'est pas ce qui fait la force du jeu.
Les musiques sont hilarantes, les commentaires audio de Segata valant à eux tout seuls l'achat du jeu. On ne comprend rien, mais on ne peut s'empêcher de rire.
Segata, c'est plus fort que toi:
Bien entendu ce jeu n'a jamais franchi les portes du Japon. On pourrait le résumer en quelques mots : débile, inutile (donc indispensable), hilarant et culte.
La Saturn a trouvé son idole, un jeu comme on en fait plus. Et comme dirait notre ami Jean Claude : « la seule chose qui arrive aux chevilles de Segata, ce sont ses chaussettes ». Difficile donc de ne pas lui mettre la note maximale, je ne voudrais pas avoir à subir la colère de Segata...
Tout le monde connaît le jeu Golden Axe, beat them all célèbre autant en arcade que sur MegaDrive où il fit une apparition remarquée. Par contre, rare sont les personnes qui connaissent l'épisode dont je vais vous parler aujourd'hui.
Pur jeu de combat à la sauce Samurai Shodown, Golden Axe The Duel est d'abord sorti en arcade (au japon exclusivement) avant d'être adapté fidèlement sur notre bonne vieille Saturn.
Death Adder est de retour :
Alors que tout le monde pensait que la hache d'or (Golden Axe pour les anglophobes) était perdue depuis longtemps, un tournoi opposant les meilleurs guerriers s'engage afin de gagner le précieux objet. Death Adder en personne (le dernier boss de Golden Axe) participe au tournoi. On y retrouvera les descendants des lignés d'antan dont le barbare, le nain et l'amazone. Les autres sont de parfaits inconnus.
Vous aurez donc le choix entre 10 personnages jouables dont le fameux Death Adder. Au menu, il y a en plus des 4 déjà cités, Green (qui porte bien son nom, vu qu'il est vert) mi-homme, mi plante, Jamm jeune fille élevée par les animaux, Panchos, fils d'inventeur, Keel l'elf, Zoma le shaman noir et Doc un mage blanc.
Comme tout jeu de combat, chacun aura des compétences particulières. Certains sont plus rapides, d'autres plus puissants, etc.
Vous découvrirez au fil du jeu leur motivation à gagner la Golden Axe, le tout desservi par de petits scénarios bien sympathiques.
Nous sommes donc en présence d'un jeu de combat classique en 2D, reprenant toutefois certains aspects de la série Beat Them All. Citons pour exemple la possibilité de ramasser des fioles qui au bout d'un certain nombre nous rend plus puissant pendant un temps donné. De la nourriture sera également présente lors des combats, histoire de regagner un peu de vie... Comme dans son aîné, il faudra botter les fesses d'un lutin pour y avoir accès. Ces mêmes fioles vous permettront également d'avoir accès à un super pouvoir.
Les 6 boutons de la manette sont utilisés. Les 3 du haut sont pour les coups de pieds (allant du moins puissant au plus puissant), et les 3 du bas pour les coups d'épée (ou de hache, de griffe, etc!). Pour le reste c'est le même mécanisme qu'un Samurai Shodown, les coups spéciaux arrivent avec des quarts de cercle, demi cercle, etc. Un nombre conséquent d'enchaînements est disponible ainsi que des coups spéciaux puissants. Seul regret pas de « duel » d'épée comme Samurai lorsque vous frappez en même temps qu'un adversaire. Les techniques de contre sont également peu présentes, et si je dois avouer que je ne suis pas un professionnel des jeux de combats le jeu se contrôle parfaitement. On ne lutte pas à sortir un pouvoir ou bloquer l'ennemi, les combats sont dynamiques et le système de fiole et de nourriture apporte un petit plus non négligeable.
Certes le jeu n'est pas aussi technique qu'un Street Fighter ou Samurai Shodown et cet aspect un peu « simplet » des combats sera sûrement le plus gros défaut pour les pros de la baston. Mention spéciale pour le shaman qui peut transformer l'adversaire en grenouille pendant un certain temps. Amusant.
Côté mode de jeu c'est un peu le désert : Versus, Story, Time Battle... Du classique.
La Saturn, reine de la 2D :
Graphiquement le jeu est vraiment réussi. Les sprites sont de grande taille, les couleurs bien choisies, les décors très détaillés. Encore une fois la Saturn montre sa puissance en 2D. Il y a de nombreux plans différentiels même si certains décors manquent peut être de vie. Notez qu'à chaque fois que vous vous rapprochez de l'adversaire un effet de zoom vous rapproche de l'action (comme Samurai Shodown).
L'animation n'est pas en reste avec une bonne décomposition des mouvements, même si on narrive pas encore au niveau des productions de SNK. Les musiques sont entraînantes avec quelques thèmes repris des épisodes Mega Drive en qualité CD.
Une bonne surprise :
Personne n'attendait vraiment ce titre, pensant à une exploitation abusive de la licence. Pourtant force est de constater que ce jeu ne s'en tire pas trop mal. Plaisant à jouer, avec une réalisation de très belle facture, il s'adresse aux joueurs aimant les jeux de combat simples à prendre en main. Sans apporter de nouveautés, il reste une bonne surprise sur laquelle je m'étais vraiment bien amusé, mais toujours en ma qualité de piètre joueur de jeu de combat bien sûr...
Mine de rien, en septembre 1997, la sortie de Resident Evil sur Saturn fut pleinement appréciée par les possesseurs de la console. Bien que sorti deux ans après la version Playstation, il restait très gore et s´avérait l´un des meilleurs jeux d´action/aventure sur la résistante console de Sega. Resident Evil peut être qualifié d´oeuvre révolutionnaire, dans la mesure où il fut le précurseur de ces jeux à frissons qu´on affectionne tout particulièrement les soirs de pleine lune, le casque visé sur ses oreilles : les Survival Horror ! Suffit plus que votre mère rentre dans votre piaule en beuglant qu´il faut ranger vos fringues pour qu´une crise cardiaque ne vienne vous étreindre. Bon, je vous l´accorde, votre mère n´a certainement pas une gueule de zombie édenté, mais dans un cas pareil ça ne pardonne pas.
Zombifier... un verbe qui n´existe pas
S´il n´existe pas, on aurait pu l´inventer. Le CD est inséré dans la console. Sur ce dernier, j´ai d´ailleurs pu apercevoir 15 entouré d´un cercle rouge, preuve que certaines scènes ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Le logo de la console se charge, et le jeu débute. Une très courte intro démarre, on y voit un homme courir, un grondement sourd et menaçant se fait entendre, suivi d'un hurlement bestial mis proprement (sic) en valeur par du sang qui gicle. Charmant avant-goût !
Le kitsch existe, je l´ai rencontré !
Après m´être rapidement intéressé aux infimes options disponibles, je lance une nouvelle partie. "July 1998, Racoon Forrest" s´affiche, le ton est donné ! Par contre, moi qui m´attendais à tomber sur une cinématique en images de synthèse, me voilà en train de miroiter un jeu d´acteur aussi pourri que drôle. Imaginez une équipe de comédiens pris sur le vif pour tourner une p´tite scénette d´horreur ! C´est un peu ça, à mon avis, qui s´est passé avec Resident Evil premier du nom ! Les scènes, tournées en noir et blanc, frisent le ridicule, et les acteurs en feraient retourner Hitchcock dans sa tombe ! Bref, après cinq minutes de film environ, le jeu passe enfin en 3D et l´aventure peut débuter.
La ou tout a commencé
Raccoon City, un bled perdu dans les montagnes Arklay, une ville abandonnée à l'horreur. D'étranges disparitions ont mené les forces d'intervention spéciale STARS à ouvrir une enquête. L'équipe Bravo n'en est jamais revenue, on a juste retrouvé leur hélicoptère en flammes au milieu de l'épaisse forêt qui borde la ville sans aucune trace d'éventuels survivants. L'équipe Alpha est dépêchée sur les lieux, bientôt obligée de se réfugier dans un manoir aussi imposant que lugubre. C'est le début de l'horreur pour les membres de l'équipe
Les images fixes...
Resident Evil est un jeu utilisant des images fixes en 3D dans lesquelles se meuvent les personnages. Au début du jeu, on vous demande de choisir entre Jill Valentine et Chris Redfield ! Si vous prenez la charmante demoiselle, la difficulté sera moins poussée, mais le soft se pliera en quelques heures. Dans le cas contraire, apprêtez-vous à transpirer, à avoir des sueurs froides. Vous devrez garder vos précieuses munitions et faire face à bien plus de vilains pas beaux ! Soyez sur vos gardes !
Chaque angle de vue dans Resident Evil a été étudié pour que vous vous sentiez mal à l´aise, comme si quelqu´un était sans arrêt en train de vous épier. En ce sens, la maniabilité demande un petit temps d´adaptation mais on s´y fait vite. Le titre de Capcom est une succession d´énigmes et d´annihilation de zombies. Il faut faire attention aux moindres faits et gestes, et bien réfléchir aux énigmes qu´on vous pose. Souvent, il s´agit de retrouver un objet faisant office de clé, et ainsi de suite.
Au cours du jeu, de nombreuses scènes cinématiques viendront ponctuer les moments forts, jouant un peu plus à l´aspect survie. L´ambiance se fera plus stressante, et ce sera à vous de ne plus griser devant chaque porte s´entrouvrant. Car l´une des particularités de Resident Evil, ce sont ces fameuses scènes où l´on voit de simples portes, s´ouvrant avec lenteur accompagné d´un bruitage strident. Si un soucis se fait sentir, appelez le S.O.S "Peace Maker"! Une chose est sure, ce jeu est gore et têtes décapitées seront légion !
Blaster du monstre, c´est mon dada !
Ce qui est intéressant dans Resident Evil est l´évolution de votre arsenal. Au fur et à mesure de votre progression, Jill (ou Chris) va se voir muni de nouvelles armes. Il faut savoir d´ailleurs, qu´en cas de manque de munitions, un couteau de survie est disponible, mais difficile de se défendre avec pareil outil ! Le Beretta est celui que vous utilisez la plupart du temps, mais le fusil à pompes ou encore le lance grenade viendront s´ajouter à votre attirail ! De quoi blaster de longues heures, en prenant garde à vos munitions.
Dans Resident Evil, tout est question de survie ! Vous ne ferez pas souvent le poids face à une horde de zombies tous plus assoiffés les uns que les autres. Parfois, mieux vaudra vous faufiler et éviter le corps à corps, qui tournera quoiqu´il arrive obligatoirement en votre défaveur, si vous n´avez qu´un seul couteau pour vous défendre.
To be "anglish" ou not to be "anglish"?
Resident Evil en version Saturn est, vous l´aurez compris, intégralement en anglais. Le pire dans tout ça, c´est que si l´anglais est relativement aisé à comprendre (en fonction du contexte notamment), c´est qu´aucun sous-titre durant les conversations n´est affiché. C´est un peu craignos, mais n´est-ce pas là une manière de toucher à une tranche de joueurs suffisamment mature, en droit de toucher au jeu, je vous le demande. Quoiqu´il en soit, Resident Evil est un jeu faisable, même si vous ne comprenez pas tout. C´est dommage certes, mais c´est ainsi, on n´a pas le choix !
Je ne savais pas que la putréfaction était si belle à voir...
Ouaip bon, j´avoue, j´exagère un peu là, mais il faut reconnaître que cette version Saturn de Resident Evil fait honneur aux capacités de la 32 bits de Sega. C´est vraiment du bel ouvrage, malgré une finesse un tantinet inférieure à la version Playstation. Les effets de lumière et de fumée sont bien réalisés, et les couleurs bien choisies. Certains plans fixes sont d´ailleurs absolument magnifiques. Du tout bon. On note de ci, de là, de rares enchevêtrements de polygones mais rien de bien grave. Au niveau de l´animation, les protagonistes sont bien animés, quoiqu´un peu raides (un défaut inhérent à la série) et les ennemis ne sont pas en reste, avec des attitudes réalistes. Côté maniabilité, comme je l´ai noté plus haut, Resident Evil demandera un petit temps d´adaptation? la faute à ces angles fixes auxquels il faudra s´habituer. L´interface est impeccable, et la visée assez irréprochable.
Au niveau sonore, les bruitages sont une réussite complète, avec des voix correctes et surtout des sons bien stressants, ah le grognement du zombi, ça doit être sympa d´en avoir un pour animal de compagnie. Ces derniers sont épaulés par des musiques discrètes mais toujours en parfaite symbiose avec l´action se déroulant devant vos yeux. Moonlight Sonata (j´me comprend), musique maestro !
La réussite de l´horreur !
Inutile de tergiverser plus longuement, Resident Evil version Saturn est une réussite complète. Les possesseurs de la fameuse 32 bits de Sega ont pu (ou vont pouvoir) découvrir un titre sorti deux ans auparavant sur Playstation, mais gardant toutes ses qualités qui font de lui un soft d´exception ! Efficace, bien réalisé, novateur et surtout dans les "normes" de notre temps. L´horreur pixellisé pourra peut être bientôt rejoindre l´horreur réelle? (et pas besoin de films pour ça, suffit de regarder les infos !)
Mais qui est donc ce Megaman ? (Oui je vous ai vu les jeunes du fond qui ne connaissez pas la série) Il s'agit ni plus ni moins d'un jeune garçon dans une armure bleue et doté à son bras gauche d'un énorme canon. Depuis le premier épisode il combat le maléfique docteur Wily qui construit des robots ayant des pouvoirs divers.
Le mécanisme de progression est donc le même depuis le tout premier épisode sur NES. Des niveaux s'offrent au joueur qui a le choix de les faire dans l'ordre voulu. Au terme de chaque niveau, il faut affronter un robot qui une fois vaincu nous donne son pouvoir. Ainsi Megaman acquiert de nouvelles capacités tout au long de l'aventure, et on arrive bien vite à voir qu'un certain schéma de progression s'impose afin d'avoir les bons objets aux bons endroits. Autre particularité de la série : sa difficulté caractéristique, qui semble malheureusement ne pas être présente dans cet opus...
Petite mise à niveau de la réalisation
Avec une sortie sur Saturn, il était évident que le jeu allait profiter d'une réalisation digne de la console. Cette dernière étant une experte de la 2D, on se retrouve face à un Megaman extrêmement agréable visuellement. Les sprites sont de bonne taille, bien animés et très nombreux à l'écran.
Le jeu vient accompagné de pas mal de scènes animées qui donne un côté bien japonais à l'ensemble. Même si le scénario général reste d'une grande simplicité, ce qui confirme le fait que la série s'adresse essentiellement aux plus jeunes, le déroulement reste agréable du début à la fin sans pour autant devenir très excitant.
Qu'en est-il de l'histoire justement ? Un robot nommé Duo a affronté un autre robot maléfique dans un terrible combat spatial et ce dernier a été vaincu. Il s'est retrouvé dispersé sous forme de petites sphères d'énergie maléfique un peu partout dans le monde et bien évidemment le docteur Wily a cherché à se les procurer. On se retrouve donc avec une nouvelle série de robots à vaincre.
Le jeu est structuré de la façon suivante : un petit stage d'introduction, quatre robots à vaincre dans n'importe quel ordre, un stage de transition, à nouveau quatre robots à vaincre, puis la forteresse finale décomposée en quatre stages. Un menu plutôt convenable donc en terme de longueur, d'autant plus que les stages des huit robots sont assez longs et décomposés en deux parties à chaque fois.
Des power-ups à gogo
Cet épisode fait clairement dans l'exhaustif côté bonus en tout genre. On peut déjà compter sur le tir classique ainsi qu'un ballon dans lequel on peut taper comme au foot pour démarrer. Ensuite ce seront huit objets (obtenus des huits robots) qui s'ajoutent à cela. Ainsi Sword Man nous donnera une épée de flamme, Comet Man une pluie de météorites sur l'écran, Clown Man un grappin qui sera utilisé bien souvent dans les niveaux, Aqua Man un tir de bulles d'eau pas très utile, Grenade Man des grenades pour un maximum de dégâts, Frost Man une onde de glace etc... Il faudra donc composer avec tous ces éléments pour progresser dans le jeu.
En plus de cela le jeu propose quarante objets bonus sous forme de vis à trouver dans les niveaux. Ces derniers peuvent être dépensés dans le magasin de docteur Light où Roll se fera un plaisir de donner aux joueurs de nouvelles améliorations. Il y en a bien trop pour pouvoir toutes les acheter et le joueur devra bien les choisir au cours du jeu. Il y a la possibilité de charger le Mega Buster plus vite, de pouvoir tirer plus à la fois, de tirer par salve, une sorte de tir concentré qui se divise en cinq autres tirs, de faire des glissades plus longues etc... Il y a clairement de quoi faire.
Les stages à thème
La caractéristique de Megaman est justement cette grande variété dans les stages puisque chacun des niveaux adopte un style unique correspondant à son robot. Le joueur se retrouve donc transporté dans des lieux très variés, comme une ville futuriste entièrement gelée avec des passages de snowboard très réussis, une sorte de forteresse volante avec un passage où Rush, le chien de Megaman qui peut se transformer, devient une sorte de planche volante. Le jeu se transforme alors à un shoot'em up bien sympathique. Je n'en dévoilerai pas plus sur les stages mais ceux-ci sont variés et propose toujours des passages originaux qui permettent de bien varier l'aventure.
On trouve également des compositions très réussies et tout à fait dans l'esprit des opus précédents. D'ailleurs parmi les quelques différences avec l'épisode Playstation, on notera le retour d'anciens robots, dont Cut Man, présent dans le tout premier Megaman. On le recontre ici très bien caché (le trouverez-vous ?) avec son thème classique. Un clin d'oeil bien sympathique.
Enfin on rencontre pas mal de boss intermédiaires dans le stages ainsi qu'à la fin du jeu. Ces derniers permettent de rompre le rythme et de faire des transitions en milieu de stage. D'une manière générale le titre est très réussi, mais il est clairement facile. Il ne faudra que quelques heures pour en venir à bout, et c'est là le plus gros défaut du titre, surtout quand on connaît le côté hardcore des premiers épisodes sur NES.
Megaman 8 fête le dixième anniversaire de notre combattant tout bleu avec beaucoup de soin. On trouvera même des illustrations en bonus dans le jeu. Le titre en lui même est fidèle aux épisodes précédents avec une réalisation actualisée et un enrobage réussi. Le gameplay caractéristique de la série est donc présent avec pas mal de passages plus variés (shoot'em up, snowboard, labyrinthe etc...) et une customisation un peu plus poussée. Le gros regret restera cette simplicité générale du titre qui fait que l'on voit la fin bien trop vite.
Personnages a debloquer
Avoir Hayward
Sauver le dans la bataille de saraband bridge ; chapitre 1
Avoir Horst
Parler lui dans la maison du soldat dans Flagard
Avoir Irene
Sauver la dans railhead Quand vous étes au cargo.
Difficulté et Music select
Finissez le jeu avec tous les 5 personnages secrets,et sauvegarder pour debloquer la difficulté et le sound test du jeu.
Avoir Frank
Il est dans Flagard, mettez le dans votre QG.
Avoir Hagane
Pendant ou aprés la bataille de ''Tower to Observatory'', verifiez le 5éme pilier,et il viendra dans votre groupe.
Avoir Noon
dans la bataille du manoir (Rilix), ne pas tuez les zombies. laisser kahn utiliser sa boule de cristal pour avoir Noonaprés cette bataille dans le manoir en quittant les lieux.
Avoir Pen
1) Au train, trouver la nourriture a poules, utilser la sur une poule.
2) Dans Vagabond City, achetez un oeuf sur les deux couples.
3) Utiliser l'oeuf sur la poule.
4) Pen va éclore et prendre la fuite.
5) Trouver le dans Storich.
Avoir Ratchet
Dans le manoir en defiant Vandal, cherchez dans les chambres, et appuyer sur un interupteur dans la salle des machines. Ratchet va prendre la fuite. Parler lui dans Vagabond City,il va encore fuire. c'est dans Dragon Cave qu'il va regoindre votre groupe.
La clé du bateau
Dans la bataille de Figard's castle, attaquez Fiale,il va laisser tomber une clé.qui sera ensuite utilisé dans le Scenario 2.
Untie Bernard
Dans Balsamo City, aller dans le inn, en haut. trouver une porte secréte, d'ou untie Bernard. vous pouver l'utiliser dans le Scenario 2.
Le bestiaire est également réussi, avec des boss imposants. Le tout est systématiquement introduit avec beaucoup de justesse dans les différents lieux. Il n'y a jamais rien qui puisse sembler ne pas être à sa place. Pour résumer sur la réalisation générale du titre, elle est extraordinaire et a très bien tenu malgré le poids des années. Il faut dire que la 2D affichée par le jeu est d'une grande finesse.
Speed-Run, Sequence-Breaking et autres Secret Worlds
Derrière ce titre se cache en réalité l'autre côté de SOTN. Ce dernier épisode, en s'ouvrant à l'exploration, a récupéré par la même occasion de nombreux aspects de la série des Metroid. Tandis qu'il était impossible de faire du Sequence-Breaking dans les anciens Castlevania, tout comme les Secret- Worlds n'existaient très probablement pas, SOTN est devenu un épisode de grande qualité pour les joueurs s'intéressant à cela. Mais de quoi s'agit-il ?
Au delà de la simple durée de vie d'un jeu, certains joueurs que nous pouvons qualifier d'hardcore gamers cherchent à exploiter chaque faille et autres aspects d'un jeu. Ainsi, en plus de rallonger considérablement la durée de vie des titres, cela permet souvent de découvrir des choses assez incroyables. Le Speed-Run consiste tout simplement à terminer un jeu dans son intégralité le plus vite possible. Le Sequence-Breaking lui consiste à s'extraire de cet ordre de progression que le jeu tente de nous imposer : puis-je à l'aide d'un moyen ou d'un autre réussir à passer tel ou tel endroit sans pour autant avoir ramasser cet objet ou acquis cette capacité ? Et enfin les Secrets-Worlds sont des bugs qui permettent de passer à travers les décors pour dévoiler de nouvelles régions, et dans le cas de SOTN, agrandir le pourcentage de carte dévoilée.
Même si cela ne constitue en rien une véritable qualité du jeu, il me semblait important de préciser que SOTN s'est illustré dans ces catégories, même si ces dernières ne concernent au final qu'un nombre assez restreint de joueurs. Parmi les curiosités que j'ai moi même réussi à accomplir, j'ai été en mesure d'atteindre le bas des escaliers conduisant à la tour de Dracula sans avoir le double saut, mais simplement avec la transformation en loup. On se retrouve alors bloqué tout en haut car incapable de franchir un gouffre. En revanche il devient possible de visiter la partie gauche du château à l'envers, ce qui est assez particulier car cela provoque des combats avec des boss ou des évènements dans le désordre.
Plus que parfait,que demander de plus ?
Le titre bien qu'étant d'une grande qualité, avec plein de petits bonus sympa pour la version Saturn (deux régions en plus, un personnage bonus, objets, familiers etc...) possède quand même son lot de défauts. Tout d'abord la disparition de bon nombre d'effets de transparence sur Saturn, alors qu'il me semble bien en avoir vu des tonnes dans d'autres jeux, comme Shining Force ou Guardian Heroes par exemple. On supposera qu'il s'agissait d'un excès de flemme de la part des développeurs. Dans la catégorie des choses qui tachent, on retiendra aussi les doublages d'une qualité assez exécrable, quoique la version Saturn possède des voix japonaises. Mais cela ne remonte de toute façon pas le niveau des conversations, qui est au plus bas.
Enfin dernier défaut : la relative facilité du titre, et l'étendue peut être trop grande du château, qui devient un peu fastidieux à visiter sur la fin. Pour résumer on a parfois l'impression d'être à une séance de coloriage où le but est de colorier la carte du château afin d'atteindre le pourcentage maximal.
Note : le jeu étant en japonais, il n'est pas évident de comprendre l'utilité des objets ou encore de reconnaître les armes ramassées etc... Mais le jeu reste tout de même très accessible.
Castlevania Symphony of the Night est un jeu d'action-aventure en 2D exceptionnel. Sa réalisation est impressionnante : finesse de la 2D, dimension artistique des lieux, qualité de la musique. Il associe à tout cela une progression captivante et très bien construite, rappelant les schémas de progression de Metroid ou Zelda. L'aventure est très longue, et les bonus extrêmement nombreux. D'autant plus que les joueurs les plus acharnés trouveront encore et toujours des choses à essayer dans le jeu. Les secrets sont d'ailleurs extrêmement nombreux, aussi bien du côté des salles cachées, que des combinaisons d'objets à essayer. Si SOTN est devenu un épisode culte de la série des Castlevania, c'est au final totalement justifié, et c'est à juste titre qu'il est considéré comme le meilleur épisode de la série proposant ce système ingénieux d'exploration.
Pour bien debuter sa chasse aux vampires...
Commencer avec 99 luck
Avec une nouvelle partie inscrivez X-X!V''Q en choisisant Alucard comme personnage.
Test voix
Finnissez le jeu avec Alucard et entrez dans le sound test menu. Selectionez l'icone bas a droite de la boite pour entrer au teste voix.
Controler le Loading screen control
Quand apparait le mot "Now Loading" appuyez sur le D-pad
Afficher la carte
Appuyez start ensuite le boutton L.
Images secretes
mettez le cd-rom de castlevania dans un pc pour trouver le dossier "Omake" afin de regarder des images en bitmap
Commencer avec la axe armor
Insscrivez AXEARMOR dans une nouvelle partie.
Alternative Belmont
Mettez le curseur au choix des personnages sur Richter et faites : maintenir L + R + haut + A.un belmont vetu de bleu qui aura tout les mouvements de richter
SHINOBI X
30 juin 1995 au japon
Sortie éxclusivement sur sega saturn
Le jeu marche trés bien sur l'emulateur SSF
Il est inutile de présenter Shinobi, personnage ayant donné lieu à une série mythique en arcade et sur console de SEGA (et plus tard sur playstation,GameBoy Advance et 3DS). Si on peut compter sur de grands hits comme Shinobi, Revenge of Shinobi ou Shadow Dancer, il reste toutefois un épisode très peu connu : Shin Shinobi Den (titre japonais) dit Shinobi X chez nous (ne me demandez pas pourquoi le X, cela reste un mystère) sur saturn.
Et pour cause, on est ici très loin des jeux de l'époque. SEGA a crée un épisode totalement atypique qui surfait sur la mode des images Digitalisées. Un ovni dans la série.
Un scénario atypique pour un shinobi.
Le jeu commence alors que la fiancée de Shinobi est enlevée par un méchant ninja qui convoite ses pouvoirs mystiques. Il va donc se servir d'elle pour devenir le combattant le plus fort, et piéger Shinobi par la même occasion.
Mais là où Shinobi X fait très très fort, c'est que tout ce scénario est mis en scène par de véritables films. Et là, je vous promets des moments cultes, digne des plus mémorables X-Or, ou série B (voir carrément Z) japonaise :D. Les acteurs y sont pitoyables, les effets spéciaux à mourir de rire, les combats ridicules au possible. De grands moments de cinéma.
...MAIS PAS TROP !
Pour atteindre la cachette du frangin psychopathe vous allez devoir traversez 9 niveaux a travers l'Asie (Japon et Chine en fait). La plupart des décors sont des remakes/ clins d'oeil des niveaux existants dans les versions MD, ainsi le niveau 1 rappelle furieusement le 1er stage de « la revenge of Shinobi », ainsi que le stage de la mine (L5) semble bien inspiré de la grotte de Shinobi 3 et ce ne sont pas là les seuls exemples. On ne peut pas dire que les programmeurs se sont cassés le tronc pour élaborer les décors, certes les clins d'oeils c'est toujours sympa mais fallait en faire pour tous les stages ? Surtout que si sur MD les stages regorgeaient de couleurs ici c'est loin d'être le cas, entièrement digitalisés les décors (ainsi que les personnages) sont la plupart du temps très sombres ou a base de gris et de marrons pas des plus joyeux, heureusement que certains arrières plans s'en sortent mieux, mais le bilan graphique est assez moyen au final, il y a coté Mortal Kombat qui ne va pas avec vraiment avec l'ambiance générale que l'on a connu jusqu'à présent sur la série.
Heureusement la jouabilité est elle de très bonne facture, mis a part le double saut pas toujours évident a sortir dans les moments de tensions (moments peu nombreux hélas). C'était déjà le cas dans les précédents épisodes mais ce Shinobi Saturn est un peu plus rouillé au niveau de cette action et il est clair que cela prends vite la tête de mourir comme un con plusieurs fois de suite au même endroit parce que le double saut ne s'est pas déclenché chose qui arrive très souvent dans le stage 7 ou il faut sauter de barques en barque sans tomber a l'eau.
GAMEPLAY X32.
Pour le reste on retrouve les mouvements auxquels ont à l'habitude, mais cette version 32 Bit propose un gameplay totalement différents des opus 16 Bit. Si sur MD on élimine les ennemis a distance a coups de shurikens la plupart du temps (le Katana se déclenchant tout seul lors des corps a corps).
Cette fois le Katana est notre arme principale et oblige vraiment a aller au contact de l'ennemi, car même si les Shurikens (des couteaux pour cet épisode) sont toujours présents il le sont en nombre tellement limité que l'on est vite a sec si on joue comme sur MD, surtout que l'on en trouve pas des masses non plus planqués dans les niveaux !
De ce fait la panoplie de mouvements est vraiment fournie ; c'est bien là le point fort du jeu puisque c'est prêt d'une trentaine d'action que notre Ninja peut effectuer ! Coups de Katana, lancer de couteaux, saut, double saut, parer avec le katana en avançant ou restant immobile, rouler boulé avec ou sans plantage du katana, j'en passe et bien d'autres ! Cerise sur le gâteau, pour économiser ces couteaux on a la possibilité de renvoyer ceux que nous lance les ennemis en donnant un coup de katana dedans, cela se révèle plutôt efficace pour peu que l'adversaire n'ait pas l'idée d'en faire autant également! (Dans ce cas c'est le meilleur au tennis qui gagne !)
J'en profite pour signaler que le coup de pied de Shinobi 3 a tout simplement été supprimé, cela est sans doute du au fait de la capture de mouvement qui aurait donne un effet visuel pas terrible a l'écran je pense, il n'y a qu'à voir la gueule du saut d'une paroi a une autre tout simplement ridicule visuellement sur cette version. La magie est évidemment toujours de la partie, mais la aussi quelques changements sont intervenus par rapport a ce que l'on connait. On a bien toujours notre Ninjutsu en réserve mais c'est désormais une seule et unique magie. Les autres sont sous formes d'options que l'on trouve dans certains niveaux, notamment celle du méga saut et une autre faisant appel au dieu de la guerre ; ce dernier se matérialisant derrière nous a chaque coup donné et tuant net tous les ennemis entrant en contact avec son hologramme. Efficace mais de courte durée!
DIFFICULTE INSURMONTABLE !
Jusqu'ici on peut donc dire que ce Shinobi X rempli son contrat et est donc fidèle à la série en terme d'intérêt ; hélas ce n'est pas le cas car l'action se révèle être très molle, les niveaux sont au final peu intéressants a jouer, et du coup l'ennui gagne vite le joueur. Cela est en partie du a une difficulté tout simplement inhumaine, la progression se fait convenablement jusqu'au niveau 5 et là.. c'est le drame !
On se retrouve à refaire des dizaines de fois les mêmes passages sans progresser d'un centimètre pour cause de mort fréquente. Certes il faut bien de la difficulté dans un jeu mais il y a des limites parfois c'est a se demander si le jeu a été testé avant d'être finalisé et mis en vente. Apres des heures et des heures, voire des mois de pètages de plombs, vous arriverez sûrement devant le boss final et là nespérez pas réussir a le vaincre sans utiliser des accessoires style Action replay car c'est tout bonnement impossible, contenter vous de la satisfaction d'être arriver jusqu'à lui avec assez de vies en stock pour pouvoir au moins lui mettre 1 ou 2 coups de katana !
Comment voulez noter un jeu ayant un tel défaut, pourquoi devoir investir dans un accessoire rendant le titre plus simple pour pouvoir en profiter pleinement ? Rien que pour ça l'intérêt général en prend un sacré coup ; super j'ai un jeu mais je ne peux pas le finir ! Et ce n'est pas tout.
HABILLAGE RIDICULE.
Depuis que la saga existe sur les différentes consoles (+ l'arcade) Shinobi à toujours été un personnage très charismatique, le Ninja sans peur, sans reproche qui ne craint rien du tout.
Ici ce charisme s'écroule en a peine 2 minutes, le temps de regarder la séquence d'introduction du jeu. Entièrement réalisée en vidéo avec des « acteurs » Live, c'est tout simplement le pire truc qu'il m'ait été donné de voir, à coté un épisode de BioMan c'est du Godard ! Costumes pitoyables, Shinobi ne ressemble a...Rien et je ne parle pas du méchant qui fait plus rire que peur avec sa couronne en carton sur la tête, la mise en scène est a la ramasse totale, les effets spéciaux sont d'un autre age (pas de 1995 en tout cas), les bruitages lamentables bref c'est tout simplement honteux pour une licence comme Shinobi ; même l'acteur jouant le rôle titre a le charisme d'une pelle à neige !
Au final cette catastrophe cinématographique joue clairement en défaveur du jeu, ce qui rajouté aux défauts précédemment cités finissent de démonter l'univers mis en place depuis le début de la saga. (Un peu comme si Michael Youn reprenait le rôle d'Indiana Jones... Ben ça le fait pas !)
Si encore il n'y avait que l'intro, mais la production a eu un budget vidéos, et on donc droit a ce genre de cut-scènes Biomanesques entre chaque niveau ce qui devient tout bonnement insupportable ; heureusement que l'on peut les zapper !
POUR EN FINIR.
Comment Sega a pu rabaisser son personnage culte aussi bas dans ce jeu finalement bien moyen. Il y a pourtant un potentiel énorme au vu des possibilités donné par un gameplay vraiment fantastique mais tout ça se retrouve massacré par une action molle un habillage honteux et une difficulté vraiment pas du tout optimisée (même en jouant en EASY) c'est vraiment par un beau gâchis que la saga a pris fin sur consoles Sega. Vraiment pas de quoi se réjouir d'une telle descente aux enfers, un jeu pas vraiment indispensable sauf peut être pour les fans de BioMan. Du coup je retourne pleurer dans ma chambre devant un tel désastre.