Sega-Saturn-Blog

Sega ça tourne

Samedi 7 avril 2012 à 22:30

Keio FLying Squdron 2
date de sortie : 1996
Keio Flying Squadron 2 est la suite d'un jeu MegaCD (le lecteur de CDROM de la Megadrive pour les ignaAaaares) qui était un pur shoot.
Cette fois-ci, après un dessin animé d'intro bien débile comme on les aiment, Keio se balade dans les stages d'un plateforme, même si une petite partie de shoot fais son apparition quelque part dans le troisième stage.

 
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Hstoire
La super héroïne de ce jeu, la bunny girl appelée Rami, est de retour pour une nouvelle et folle aventure. Défiée par des ratons laveurs déchaînés, des chiens fous et des cochons http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/KEIO25.jpgartilleurs, elle doit à nouveau sauver la capitale Edo d'une destruction certaine entre les mains du démoniaque Dr Pon, malheureusement revenu à la vie. Lors de cette mission, la plus cinglée d'entre toutes, Rami combat sur des niveaux infestés de plates-formes cruellement tentatrices, d'énigmes et de shoot'em up, dans un monde en folie plein de manoirs hantés, de châteaux truffés de pièges, de parcs d'attractions et de scènes sous-marines.
 

Suite mélangeant plates formes (90%) et SCHMUP (10%), KFS 2 se veut moins passionnant que l'episode MCD. pas mauvais pour autant, c'est un manque de rythme flagrant qui laisse un peu le joueur sur sa faim. On peut cependant lui attribuer des stages trés longs et un http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/KEIOhjhj.jpgsysteme de score en bonus/malus plutot original pour débloquer des astuces et des illustrations bonus. Un p'tit jeu, sans plus.
Keio Flying Squadron 2, n'est effectivement pas un shoot them up pur jus, c'est de la plate-forme, agrémentée de phases de shoot them up. Tout comme pour le tout premier de la série, l'univers est très mignon, le jeu propose une très belle 2D, bien flamboyante. Il n'y a pas eu énormément de jeux de plate-forme 2D sur Saturn, mais celui-ci fait partie du haut du panier, sans problème.
 

Le premier Keio sur console Mega-Cd basé sur les niveaux de prise de vue 2D  shoot uniquement. Cette fois, le gameplay est beaucoup plus variée; il est question où vous devez remplir un tas de niveaux de plate-forme, après vous chevaucher Spot (le petit dragon amie de compagnie du premier keio) tout en soufflant loin dans l'action shooter horizontal. Il ya des tas de différents arrière-plan avec des thèmes variés agréables a contempler, comme les forêts, parcs, monde sous-marin et même certains niveaux spatiaux. Ce qui fait vraiment beaucoup mieu pour un jeu de shoot/plates formes et c’est certainement l'un des http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/KEIO21.jpgmeilleurs points du jeu.
Tout comme tous jeux plate-forme 2D dans l'existance,qui se respectent il ya une grande sélection de boss aussi bien foutus. Alors que dans la plupart des cas, ces boss viennent dans des différents formes très amusantes (chars, avions, animaux) les boss de Keio 2 sont vraiment bizarre (mais toujours très cool).ceux qui ont joué a ce jeu savent de quoi je parle.Ce jeu dispose également d'une grande quantité de scènes coupées qui à la fois vous donne une idée de votre prochaine cible et montrent la plupart des éléments clés de l'histoire (très amusant).
La clé du secret !!
Le jeu est divisé en cinq chapitres. Le premier chapitre est basé sur la chasse pour le Dr Pon et Himiko. Après Rami découvre sur les orbes, elle procède au «royaume souterrain» (chapitre http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/KEIO24.jpg2) qui dispose d'un endroit frais (et difficile) au niveau train en marche. Le chapitre 3 est basé sur un parc d'attractions. Un niveau de montagnes russes, un plongeon dans la piscine du parc et (à nouveau) des patrons sérieux bizarres. Dans le chapitre quatre Rami quitte la terre et place des promenades à nouveau dans un jeu de tir niveau (chemin dans l'espace), pourchassé par des hordes de ninjas enragés et les batailles surprise boss encore plus folles. Le cinquième et dernier chapitre est l'un des plus amusantes. Rami entre dans un tournoi d'arts martiaux (certaines scènes coupées grands) et l'histoire se termine d'une manière très surprenante ... mais je ne vais pas spoiler, vous devrier le vérifier par vous-même.
Le jeu sauvegarde automatiquement après chaque chapitre, qui peut être, comme Rami http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/keio2.jpgdirais-«A real drag», parce-que pour rejouer les niveaux précédents vous auriez à tout recommencer. Le jeu n’est pas vraiment difficile, cependant. Il ya beaucoup de lieux secrets à trouver, qui contiennent diverses natures supplémentaires et continue ainsi que divers autres éléments tels que des poupées de lapin (100 d'entre eux vous font gagner une vie supplémentaire). Une autre chose qui rend les étapes de ce jeu si bon, c'est qu'ils peuvent être complétées de multiples façons. Presque tous les niveaux de plates-formes ont des itinéraires différents, dont certains qui sont très dur a trouver ceux qui vous pulvérisent avec des bonus. Ce sera une tâche majeure de trouver tout les secret,croyez-moi.
http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/keio2ss6.jpgIl ya trois armes principeaux a collecter; «Le marteau des rêves» (bon pour dénigrer vos ennemis avec), «Le parapluie de l'amour» (qui peut être utilisé pour flotter ainsi pour l'attaque ) et «l’arc d'espoir» (pour tirer a distance). Ces armes sont un véritable must, car en dehors de venir a bout des ennemies,ils vous protègent aussi de vous faire tuer instantanément. (Lorsque Rami est frappé en portant une de ces armes, elle perd d’abord cette arme). Parce que certains des niveaux sont assez longues, euresements les developpeurs ont ajoutés des check-point.
Les phases de tir du premier sont de retour!
Une pointe d'humour,mini-jeux et action
Keio 2 est un jeu agréable car il est rempli avec des petits extras. Si vous êtes en mesure http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/57456513737front.jpgde localiser une icône Spot, vous entrez dans un niveau bonus dans lequel vous serez en mesure d'obtenir des charges de points en faisant rebondir  tout le chemin vers le haut de l'échelle pour gagner divers bonus,et rami peut aussi ramasser des tas d’objets comme : des statues, des caisses et même des maisons complètes (!). Il peut être utilisé pour tuer les ennemis,gagner (ou perdre) des points en effectuant certaines actions avec eux et quelques-uns des derniers niveaux présentent certains bonud de mini-jeux basés sur ces objets
Un bonus supplémentaire reside dans la galerie d'images. Vous débloquerez des photos dans la galerie d’images. Pour déverrouiller l'image finale . vous devrez fouiller certains niveaux avec un certain score Si vous le faites mal, mais (ce qui est facile, chaque fois que vous êtes touché, vous perdez cinq précieux points, comparativement à gagner un seul de vaincre la plupart des ennemis), le jeu vous aidera à en déverrouillant gameplay différents allusion au lieu d'images.
Au final, Keio Flying Squadron 2 est un jeu très varié et certainement l'un des meilleurs jeux de plateforme 2D sur Saturn. 
 

Dimanche 25 mars 2012 à 20:19

Clockwork Knight
Un jeu de plates-formes éxlusivement sur saturn
Marche a la pérfection sur l'emulateur SSF
Edité par : SEGA Europe
 Sortie : 1995
Genre : Plateforme

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En fan incontesté de la MegaDrive, la Saturn était pour moi une sorte de messie annoncé. J'en rêvais presque, et je dois avouer qu'elle m'a pleinement satisfait dans sa version japonaise (et n'y voyez aucune allusion scabreuse). http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/clockworkknightsaturn002.jpg

J'attendais donc énormément de cette machine et je n'ai été que rarement déçu. C'est pourquoi je vais vous présenter Clockwork Knight, qui constitue certainement avec sa suite le meilleur jeu de plateforme de la console.

 Vers l'infini et au-delà...

 Je pense que tout le monde connaît le film d'animation Toy Story (le meilleur Pixar selon moi). On y voyait des jouets prendre vie et vivre des aventures « miniatures » dans le monde réel.

 Pour Clockwork Knight, c'est exactement le même principe. Vous incarnez Pepperouchau III (dont le nom et l'attitude fonthttp://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/ClockworkKnightJP.jpg clairement pensé à Don Quichotte), et vous êtes épris de la princesse Chelsea (qui donne vie aux jouets tous les jours à minuit). Mais il n'est pas le seul à éprouver des sentiments pour elle : il y a Ginger son éternel rival.

 Une nuit, Chelsea est enlevée par un mystérieux individu qui parvient à prendre le contrôle des jouets environnants et se constitue par la même sa petite armée.

 Pepperouchau III (Pepper pour les intimes) va donc partir à la recherche de sa bien aimée, mais Ginger n'est jamais très loin pour lui rappeler que lui aussi va tout faire pour la sauver.

 À force de trop Travailler notre Chevalier attrape des Cloques (ouh là, faut aller chercher loin pour la comprendre celle là... lol) :
 Vous évoluez donc sur un scrolling horizontal des plus banals. La différence vient du fait que tout votre environnement (personnages et décors) sont en 3D. Je dois dire qu'à l'époque cette technique était vraiment bluffante car Sega a su utiliser les décors en 3D pour donner de la profondeur au gameplay, comme à l'immersion générale.

 Votre personnage peut donc avancer, sauter et donner des coups d'épée. Il se sert pour http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/clockworkknightsaturn006.jpgcela d'une clé de porte (comme dans Kingdom Hearts sorti bien plus tard). Les ennemis viennent de devant, de l'arrière ou même du fond de l'écran. Parfois des pans entiers de décors vous tombent dessus, rendant l'utilisation de la 3D vraiment judicieuse. Il faut imaginer comme un décor de théâtre qui s'écrase vers l'écran, le relief 3D avec. Franchement sympa.

 Mais la 3D ne sert pas qu'à cela. Certains mécanismes que vous activerez feront venir en premier plan des plateformes visibles en fond d'écran, certains ennemis vous lanceront des projectiles qui arriveront en zoom, à vous de les éviter, etc......

 Si aujourd'hui tout ceci semble banal, à l'époque c'était une première.

 http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/clockworkknightsaturn003.jpgSeul bémol, vous ne pouvez pas changer de plan ou vous dirigez vers le fond de l'écran, comme pourra le proposer un certain BUG (le jeu, pas celui de l'an 2000...) quelques années plus tard.

 Tout se déroule dans les pièces de la maison de votre « propriétaire ». Nous avons la chambre de Betty (avec plein de jouets pour fille), la chambre de Kevin (plus garçon), la cuisine et le grenier. Chacun de ces niveaux étant découpé en 3 sous niveaux. Soit un total de 12 stages (plus un 13 ème constituant le dernier boss).

 Les niveaux sont enchanteurs, les ennemis diversifiés, les situations sans cesses http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/clockworkknightsaturn007.jpgrenouvelées. On est totalement dépaysé. Notez qu'un temps limite vous est imposé pour finir ces niveaux. Un point que je trouve peut être un peu dommage, on a pas vraiment le temps d'explorer à fond les niveaux. Il n'y a pas non plus de checkpoint, si vous perdez une vie, faut recommencer au début du niveau.

 Mention spéciale pour les musiques du jeu, vraiment magnifiques (dont certaines chantées), et des séquences en images de synthèse vraiment bien réalisées donnant de la profondeur au scénario et de la consistance aux personnages.

 Des objets, bonus stage et boss en pagaille :
http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/clockworkknightsaturn010.jpg Au cours de l'aventure vous tomberez sur différents objets bien utiles comme des « couronnes » pour le bonus stage, ou des objets cachés à découvrir pour débloquer des bonus en fin de jeu. Il y a également des clés augmentant votre barre de vie (représentée par des engrenages en bas de l'écran), des vies supplémentaires ou des sphères d'invincibilité.

 Chaque fin de niveau un petit bonus stage vous permet de gagner quelques vies. Cela consiste en un mini jeu dans lequel vous misez des couronnes à la roulette.

 Les boss sont tous originaux, de grande taille et devront être battus en découvrant leur http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/clockworkknightsaturn013.jpgpoint faible. Il y en a 5 en tout et pour tout.

 Clockwork Knight offre un univers cohérent, une ambiance unique et un gameplay efficace. Certes un peu facile (vaut mieux jouer en Hard), il a ce petit quelque chose de différent, qui fait qu'on a toujours envie d'y rejouer. Une suite verra le jour sur Saturn se déroulant juste après la séquence de fin du premier épisode (dont je vous laisse la surprise car elle est phénoménale). Encore meilleur que son aîné il complètera parfaitement cette saga qui reste incontournable personnellement sur Saturn. Encore aujourd'hui j'écoute les musiques du jeu sur mon mp3.

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Dimanche 25 mars 2012 à 20:03

Segata Sanshirô Shinkenyugi
Éditeur : SEGA
 Année : 1998
 Genre : Mini Games
Le marche trés bien sur lémulateur SSf
Une perle de la sega saturn éxclusivement votre !!


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Segata Sanshiro est une légende,Vous humbles mortels qui ignorez tout de ce monument des jeux vidéos, ce héros intergalactique, je vais tenter de vous dépeindre un portrait aussi complet que possible de ce phénomène qui donna naissance un jeu hors du commun.....

 Transmutation :
http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/12309segataspel3.gif Pour les meilleurs d'entre vous qui l'aurez reconnu, Segata Sanshiro est en fait Fujioka Hiroshi, l'acteur qui a incarné Kamen Rider dans les années 70. Mais si, souvenez vous, une sorte de X-Or avec des yeux de mouche, conduisant une super moto futuriste........ Bon, ok, c'est vrai que chez nous ses apparitions étaient plus que limitées, mais au pays du soleil levant, cet acteur était une légende vivante.

 Vers 1996, SEGA décide de lancer une campagne de pub sans précédent pour sa console Saturn (dieu sait pourquoi on n'a jamais eu chez nous autant d'efforts sur la communication). Pour ce faire, SEGA engage le célèbre Kamen Rider afin de lui enfiler un nouveau costume de super héros : le Segata Sanshiro. Habillé d'un magnifique Kimono blanc, ce héros devant http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/276920080925192116.jpgl'éternel sera le protecteur de la Saturn, détruisant les joueurs ignorants, illustrant les jeux SEGA et sauvant le monde de l'invasion des méchantes consoles adverses.

 Pendant plus de 2 ans, le japon a suivi les aventures de Segata Sanshiro et a fait de lui un personnage hilarant et complètement décalé. SEGA a vite compris son intérêt et a créé un jeu à son effigie, un hommage à ce personnage qui a permis à la console de se vendre mieux au japon que dans le reste du monde.

 Segata n'est pas un homme, Segata est une legende
 Nous voici donc en prhttp://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/imagesCAL8XU2Q.jpgésence du premier jeu à partir de mini games de la Saturn (c’est même peut être le seul à ma connaissance).

Le jeu reprend la majeure partie des publicités sur la Saturn en les rendant « interactives ». En fait c'est une sorte de prétexte à une bonne quinzaine de mini jeux débiles mais indispensables.

 Dans le lot vous aurez une copie de Bomberman déjanté, de la danse, un cassage de brique avec le crâne, de la course à pied, des épreuves de karaté, de la destruction de poubelles, etc......http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/89409077qf5.jpg

 Un peu comme Wario Ware, il faudra comprendre rapidement ce qui se passe à l'écran et utiliser la manette au mieux. Certaines épreuves vous demanderont d'appuyer dans le bon ordre les touches de la manette, une autre vous fera garder le rythme, une troisième demandera des réflexes, ou encore d'appuyer comme un sauvage sur les boutons. Bref la manette est utilisée au mieux pour notre plus grand plaisir.

 Notre héros répond au doigt et à l'oeil, les jeux n'étant pas forcément difficiles à http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/86159388eu2.jpgcomprendre même en japonais.

 Chaque épreuve réussie, chaque high score explosé, vous débloquera des tonnes de bonus. Au programme les pubs originales de notre héros, des musiques, dessins, etc...... Les fans apprécieront.

 Graphiquement, on a droit aux digitalisations de Segata lui-même (donc forcément sublimes), ou a des graphismes en 2D assez épurés. Mais bon, ce n'est pas ce qui fait la force du jeu.

 Les musiques sont hilarantes, les commentaires audio de Segata valant à eux tout seuls l'achat du jeu. On ne comprend rien, mais on ne peut s'empêcher de rire.

 Segata, c'est plus fort que toi:
 Bien entendu ce jeu n'a jamais franchi les portes du Japon. On pourrait http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/4f0796e4263f57c1ed90d2cae16d067d.jpgle résumer en quelques mots : débile, inutile (donc indispensable), hilarant et culte.

La Saturn a trouvé son idole, un jeu comme on en fait plus. Et comme dirait notre ami Jean Claude : « la seule chose qui arrive aux chevilles de Segata, ce sont ses chaussettes ». Difficile donc de ne pas lui mettre la note maximale, je ne voudrais pas avoir à subir la colère de Segata...

Vendredi 23 mars 2012 à 0:49

Golden Axe The Duel
Exclusivement sega saturn le jeu marche trés bien sur SSF
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Tout le monde connaît le jeu Golden Axe, beat them all célèbre autant en arcade que sur MegaDrive où il fit une apparition remarquée. Par contre, rare sont les personnes qui connaissent l'épisode dont je vais vous parler aujourd'hui.
Pur jeu de combat à la sauce Samurai Shodown, Golden Axe The Duel est d'abord sorti en arcade (au japon exclusivement) avant d'être adapté fidèlement sur notre bonne vieille Saturn.

Death Adder est de retour :
http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/91904132dt9.jpgAlors que tout le monde pensait que la hache d'or (Golden Axe pour les anglophobes) était perdue depuis longtemps, un tournoi opposant les meilleurs guerriers s'engage afin de gagner le précieux objet. Death Adder en personne (le dernier boss de Golden Axe) participe au tournoi. On y retrouvera les descendants des lignés d'antan dont le barbare, le nain et l'amazone. Les autres sont de parfaits inconnus.

Vous aurez donc le choix entre 10 personnages jouables dont le fameux Death Adder. Au http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/persosfx3.jpgmenu, il y a en plus des 4 déjà cités, Green (qui porte bien son nom, vu qu'il est vert) mi-homme, mi plante, Jamm jeune fille élevée par les animaux, Panchos, fils d'inventeur, Keel l'elf, Zoma le shaman noir et Doc un mage blanc.
Comme tout jeu de combat, chacun aura des compétences particulières. Certains sont plus rapides, d'autres plus puissants, etc.
Vous découvrirez au fil du jeu leur motivation à gagner la Golden Axe, le tout desservi par de petits scénarios bien sympathiques.

Nous sommes donc en présence d'un jeu de combat classique en 2D, reprenant toutefois certains aspects de la série Beat Them All. Citons pour exemple la possibilité de ramasser des fioles qui au bout d'un certain nombre nous rend plus puissant pendant un temps donné. De la nourriture sera également présente lors des combats, histoire de regagner un peu de vie... Comme dans son aîné, il faudra botter les fesses d'un lutin pour y avoir accès. Ces mêmes fioles vous permettront également d'avoir accès à un super pouvoir.

http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/GS90419SegaSaturnScreenshot9GoldenAxeTheDuelJPN.jpgLes 6 boutons de la manette sont utilisés. Les 3 du haut sont pour les coups de pieds (allant du moins puissant au plus puissant), et les 3 du bas pour les coups d'épée (ou de hache, de griffe, etc!). Pour le reste c'est le même mécanisme qu'un Samurai Shodown, les coups spéciaux arrivent avec des quarts de cercle, demi cercle, etc. Un nombre conséquent d'enchaînements est disponible ainsi que des coups spéciaux puissants. Seul regret pas de « duel » d'épée comme Samurai lorsque vous frappez en même temps qu'un adversaire. Les techniques de contre sont également peu présentes, et si je dois avouer que je ne suis pas un professionnel des jeux de combats le jeu se contrôle parfaitement. On ne lutte pas à sortir un pouvoir ou bloquer l'ennemi, les combats sont dynamiques et le système de fiole et de nourriture apporte un petit plus non négligeable.

Certes le jeu n'est pas aussi technique qu'un Street Fighter ou Samurai Shodownhttp://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/images.jpg et cet aspect un peu « simplet » des combats sera sûrement le plus gros défaut pour les pros de la baston. Mention spéciale pour le shaman qui peut transformer l'adversaire en grenouille pendant un certain temps. Amusant.
Côté mode de jeu c'est un peu le désert : Versus, Story, Time Battle... Du classique.

La Saturn, reine de la 2D :

Graphiquement le jeu est vraiment réussi. Les sprites sont de grande taille, les couleurs bien choisies, les décors très détaillés. Encore une fois la Saturn montre sa puissance en 2D. Il y a de nombreux plans différentiels même si certains décors manquent peut être de vie. Notez qu'à chaque fois que vous vous rapprochez de l'adversaire un effet de zoom vous rapproche de l'action (comme Samurai Shodown).
L'animation n'est pas en reste avec une bonne décomposition des mouvements, même si on n’arrive pas encore au niveau des productions de SNK. Les musiques sont entraînantes avec quelques thèmes repris des épisodes Mega Drive en qualité CD.

Une bonne surprise :

Personne n'attendait vraiment ce titre, pensant à une exploitation abusive de la licence. Pourtant force est de constater que ce jeu ne s'en tire pas trop mal. Plaisant à jouer, avec une réalisation de très belle facture, il s'adresse aux joueurs aimant les jeux de combat simples à prendre en main. Sans apporter de nouveautés, il reste une bonne surprise sur laquelle je m'étais vraiment bien amusé, mais toujours en ma qualité de piètre joueur de jeu de combat bien sûr...

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Vendredi 23 mars 2012 à 0:45

Resident evil
Vous n'avez jamais resentie de la peur dans un jeu video ?

Capcom a créer le genre du survival-horor et c'est gagné d'avance !!
L'iso marche a la perfection sur l'emulateur SSf

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Shinji Mikami éleveur de zombies
Spasmes épileptiques, cris venant d´un autre monde, sursauts incontrôlables, voilà quelques une des émotions que tout joueur de Resident Evil a rencontré, lors des premières heures passées sur le jeu culte d´un certain Shinji Mikami. Ce soft, de nos jours, n´a pas pris une ride, et voici rien que pour vos beaux yeux (qui seront bientôt cachés par vos Ray Ban une fois sur les pentes enneigés) le test de la version 32 bits de Sega !

Mine de rien, en septembre 1997, la sortie de Resident Evil sur Saturn fut pleinement appréciée par les possesseurs de la console. Bien que sorti deux ans après la version http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/RE11.jpgPlaystation, il restait très gore et s´avérait l´un des meilleurs jeux d´action/aventure sur la résistante console de Sega. Resident Evil peut être qualifié d´oeuvre révolutionnaire, dans la mesure où il fut le précurseur de ces jeux à frissons qu´on affectionne tout particulièrement les soirs de pleine lune, le casque visé sur ses oreilles : les Survival Horror ! Suffit plus que votre mère rentre dans votre piaule en beuglant qu´il faut ranger vos fringues pour qu´une crise cardiaque ne vienne vous étreindre. Bon, je vous l´accorde, votre mère n´a certainement pas une gueule de zombie édenté, mais dans un cas pareil ça ne pardonne pas.

 Zombifier... un verbe qui n´existe pas

S´il n´existe pas, on aurait pu l´inventer. Le CD est inséré dans la console. Sur ce dernier, j´ai d´ailleurs pu apercevoir 15 entouré d´un cercle rouge, preuve que certaines scènes ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Le logo de la console se charge, et le jeu débute. Une très courte intro démarre, on y voit un homme courir, un grondement sourd et menaçant se fait entendre, suivi d'un hurlement bestial mis proprement (sic) en valeur par du sang qui gicle. Charmant avant-goût !

 Le kitsch existe, je l´ai rencontré !
Après m´être rapidement intéressé aux infimes options disponibles, je lance une nouvelle http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/ss497436581092404.jpgpartie. "July 1998, Racoon Forrest" s´affiche, le ton est donné ! Par contre, moi qui m´attendais à tomber sur une cinématique en images de synthèse, me voilà en train de miroiter un jeu d´acteur aussi pourri que drôle. Imaginez une équipe de comédiens pris sur le vif pour tourner une p´tite scénette d´horreur ! C´est un peu ça, à mon avis, qui s´est passé avec Resident Evil premier du nom ! Les scènes, tournées en noir et blanc, frisent le ridicule, et les acteurs en feraient retourner Hitchcock dans sa tombe ! Bref, après cinq minutes de film environ, le jeu passe enfin en 3D et l´aventure peut débuter.

La ou tout a commencé
Raccoon City, un bled perdu dans les montagnes Arklay, une ville abandonnée à l'horreur. D'étranges disparitions ont mené les forces d'intervention spéciale STARS à ouvrir une enquête. L'équipe Bravo n'en est jamais revenue, on a juste retrouvé leur hélicoptère en flammes au milieu de l'épaisse forêt qui borde la ville sans aucune trace d'éventuels survivants. L'équipe Alpha est dépêchée sur les lieux, bientôt obligée de se réfugier dans un manoir aussi imposant que lugubre. C'est le début de l'horreur pour les membres de l'équipe

 Les images fixes...http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/imagesCA7AIRG7.jpg

 Resident Evil est un jeu utilisant des images fixes en 3D dans lesquelles se meuvent les personnages. Au début du jeu, on vous demande de choisir entre Jill Valentine et Chris Redfield ! Si vous prenez la charmante demoiselle, la difficulté sera moins poussée, mais le soft se pliera en quelques heures. Dans le cas contraire, apprêtez-vous à transpirer, à avoir des sueurs froides. Vous devrez garder vos précieuses munitions et faire face à bien plus de vilains pas beaux ! Soyez sur vos gardes !
 
Chaque angle de vue dans Resident Evil a été étudié pour que vous vous sentiez mal à l´aise, comme si quelqu´un était sans arrêt en train de vous épier. En ce sens, la maniabilité demande un petit temps d´adaptation mais on s´y fait vite. Le titre de Capcom est une succession d´énigmes et d´annihilation de zombies. Il faut faire attention aux moindres faits et gestes, et bien réfléchir aux énigmes qu´on vous pose. Souvent, il s´agit de retrouver un objet faisant office de clé, et ainsi de suite.
 
Au cours du jeu, de nombreuses scènes cinématiques viendront ponctuer les moments forts, jouant un peu plus à l´aspect survie. L´ambiance se fera plus stressante, et ce sera à vous de ne plus griser devant chaque porte s´entrouvrant. Car l´une des particularités de Resident Evil, ce sont ces fameuses scènes où l´on voit de simples portes, s´ouvrant avec lenteur accompagné d´un bruitage strident. Si un soucis se fait sentir, appelez le S.O.S "Peace Maker"! Une chose est sure, ce jeu est gore et têtes décapitées seront légion !

 Blaster du monstre, c´est mon dada !
http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/re13.jpgCe qui est intéressant dans Resident Evil est l´évolution de votre arsenal. Au fur et à mesure de votre progression, Jill (ou Chris) va se voir muni de nouvelles armes. Il faut savoir d´ailleurs, qu´en cas de manque de munitions, un couteau de survie est disponible, mais difficile de se défendre avec pareil outil ! Le Beretta est celui que vous utilisez la plupart du temps, mais le fusil à pompes ou encore le lance grenade viendront s´ajouter à votre attirail ! De quoi blaster de longues heures, en prenant garde à vos munitions.
 
Dans Resident Evil, tout est question de survie ! Vous ne ferez pas souvent le poids face à une horde de zombies tous plus assoiffés les uns que les autres. Parfois, mieux vaudra vous faufiler et éviter le corps à corps, qui tournera quoiqu´il arrive obligatoirement en votre défaveur, si vous n´avez qu´un seul couteau pour vous défendre.

 To be "anglish" ou not to be "anglish"?
Resident Evil en version Saturn est, vous l´aurez compris, intégralement en anglais. Le pire dans tout ça, c´est que si l´anglais est relativement aisé à comprendre (en fonction du contexte notamment), c´est qu´aucun sous-titre durant les conversations n´est affiché. C´est un peu craignos, mais n´est-ce pas là une manière de toucher à une tranche de joueurs suffisamment mature, en droit de toucher au jeu, je vous le demande. Quoiqu´il en soit, Resident Evil est un jeu faisable, même si vous ne comprenez pas tout. C´est dommage certes, mais c´est ainsi, on n´a pas le choix !

 Je ne savais pas que la putréfaction était si belle à voir...
 Ouaip bon, j´avoue, j´exagère un peu là, mais il faut reconnaître que cette version Saturn http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/playstationresidentevil.jpgde Resident Evil fait honneur aux capacités de la 32 bits de Sega. C´est vraiment du bel ouvrage, malgré une finesse un tantinet inférieure à la version Playstation. Les effets de lumière et de fumée sont bien réalisés, et les couleurs bien choisies. Certains plans fixes sont d´ailleurs absolument magnifiques. Du tout bon. On note de ci, de là, de rares enchevêtrements de polygones mais rien de bien grave. Au niveau de l´animation, les protagonistes sont bien animés, quoiqu´un peu raides (un défaut inhérent à la série) et les ennemis ne sont pas en reste, avec des attitudes réalistes. Côté maniabilité, comme je l´ai noté plus haut, Resident Evil demandera un petit temps d´adaptation? la faute à ces angles fixes auxquels il faudra s´habituer. L´interface est impeccable, et la visée assez irréprochable.
 
Au niveau sonore, les bruitages sont une réussite complète, avec des voix correctes et surtout des sons bien stressants, ah le grognement du zombi, ça doit être sympa d´en avoir un pour animal de compagnie. Ces derniers sont épaulés par des musiques discrètes mais toujours en parfaite symbiose avec l´action se déroulant devant vos yeux. Moonlight Sonata (j´me comprend), musique maestro !

 La réussite de l´horreur !
http://sega-saturn-blog.cowblog.fr/images/imagesCAYFCYYH.jpgInutile de tergiverser plus longuement, Resident Evil version Saturn est une réussite complète. Les possesseurs de la fameuse 32 bits de Sega ont pu (ou vont pouvoir) découvrir un titre sorti deux ans auparavant sur Playstation, mais gardant toutes ses qualités qui font de lui un soft d´exception ! Efficace, bien réalisé, novateur et surtout dans les "normes" de notre temps. L´horreur pixellisé pourra peut être bientôt rejoindre l´horreur réelle? (et pas besoin de films pour ça, suffit de regarder les infos !)

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